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ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson.
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19 décembre 2009

C'est facile d'oublier.

DC0_002


C'est quoi le délire là? Qui est le plus énorme connard? Qui fait le plus gros coup de pute? Je devrais vous faire payer pour avoir le droit de me détruire comme ça. Je suis pas à vous. Laissez moi tranquille, ne me touchez plus jamais, j'en veux plus de vos caresses de merde sur mon ventre, je veux plus que vous vous appropriiez mon corps, je veux plus que ça vous amuse quand je me tords sous vos mains. Je peux plus rien pour vous, je pourrais jamais vous rendre beaux, je pourrais rien faire de vous. Vous avez tous décidé de vous foutre de moi, soit, défoulez vous. Ca m'apprendra. Et puis je commence à avoir l'habitude, vos fourberies ne me font plus rien. Je suis anesthésiée, frappez, je ne sens plus rien.
Mais bordel, ça y est, c'est fini? J'ai plus le droit d'y croire, c'est ça? Vous avez du vous y mettre à plusieurs, mais j'ai fini par piger: ça ne t'arrivera jamais Louve. Tu pourras chercher, ne plus chercher, faire semblant de ne rien voir, battre des cils, et sourire pour de faux, c'est fini, plus jamais tu n'y auras droit. Soit. Je fais comment alors? Je continue à vous vomir jusqu'à la fin, ou je ferme les yeux quand vous me mentez? Je pourrais vous détester, mais je n'ai pas la force. Ca cogne de haine à l'intérieur, mais j'ai tellement pas le courage de toute faire sortir. Je me conserve pour le prochain, il devrait faire gaffe, ça va lui péter à la gueule. Sans doute que vous n'êtes pas tous comme ça. Mais il y a seulement les pires d'entre vous qui me sont destinés.Faut bien que vous fassiez du mal à quelqu'un, non? Je me dévoue. Voilà, j'accepte d'être votre punching ball. Trompez moi, mentez moi, frappez moi, brûlez moi, insultez moi, jetez moi, reprenez moi quand vous voudrez. J'ai pas la force de vous dire non, j'aurai jamais la force de vous dire que c'est mauvais pour moi, jamais je pourrai vous quitter. Vous reviendrez vers moi après des semaines de dédain, et je serai là, vous saurez que je vous ai attendus. J'aurais qu'à fermer les yeux, déglutir et m'en vouloir. Mais vous êtes forts pour ça, pour me faire culpabiliser, pour faire comme si tout était de ma faute. T'étais prévenue, tu le savais d'avance, pas de surprises, pas de déception. Certes. Mais putain, étonnez moi un peu, c'est lassant de savoir que tout ce que vous me ferez ça sera du mal. C'est pas que j'espère mieux, c'est que vous pourriez faire semblant de me vouloir du bien. Je vous croirais pas, bien entendu, mais je saurais ce que ça fait, d'avoir quelqu'un dans l'ombre duquel on peut se cacher, j'aurais un aperçu de ce que c'est, d'être protégée, d'avoir chaud, partout, de sourire, de pouvoir hurler sans raison, de pouvoir sauter partout, chanter faux et me réveiller sans me cacher le visage. Mettez vous d'accord, un sur trois, un sur mille ça m'irait. Je voudrais juste savoir comment ça fait, d'avoir l'impression que cette fois, rien ne pourra nous arriver.
Prévenez moi.

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